• Billet 240

    Lorsque les vents stellaires soufflent aux confins du cosmos, il est alors temps de déployer les voiles magnétiques et surtout bien veiller à ne pas s’emballer !!!
    Je ne sais pas si vous avez eu à subir ces vents effrayants mais moi oui.
    J’ai déjà eu l’occasion de constater les ravages que peuvent occasionner ces vents dans les voiles magnétiques, aucune chance pour que les longs courriers puissent s’en sortir…
    Possiblement certains ont bien essayé d’exploiter les vents stellaires autrement mais hélas aucune voile n’est à même de résister  à leurs puissances dévastatrices.
    Mais maintenant on commence à parler de signatures ou d’empreintes quantiques, c’est nouveau et cela semble bien vouloir révolutionner nos méthodes de déplacement stellaires…
    J’ai hâte de voir ou tout cela va nous emmener, pas vous ?!

    Philippe Octavius Pushan

    Billet 240

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  • CELA EST

    Il me revient en mémoire ce temps ou j’ai servi sur un vaisseau interstellaire.
    Je suis là et puis tout à coup des brides de souvenir viennent se mêler à mon présent.
    J’entends le bruit de mes pas, ce claquement caractéristique des semelles magnétiques,
    il y a aussi la texture de mon uniforme qui est comme une seconde peau.
    Ce bijou de technologie qui sans relâche prend soin de moi, je crois bien qu’il s’agit d’un symbiote mais il ne me revient pas en mémoire la constituante précise de cela…. C’est rageant !
    Comment garder la tête froide lorsque cela se produit, je me suis posé déjà cette question, plusieurs fois du reste !...
    Il n’y a rien à faire, cela est  tout simplement, et à force de temps passant, j’ai pu comprendre qu’un vaste dessein œuvrait en ce sens.
    Puis je reprends pied dans mon actuelle réalité et tente de suivre la conversation sans vraiment comprendre ce qu’il se dit… L’idée est de faire bonne figure auprès de mon interlocuteur, après tout il me connait suffisamment pour ne pas s’interroger sur mes « absences » je suis ce que l’on appelle un gars un peu déjanté. Cela m’arrange bien…
    Quelque fois j’ai la chance extrême de contacter au travers de mon dédoublement la présence Terre.
    J’avoue qu’à chaque fois que cela est, une joie sans faille m’inonde et m’enlace.
    Je rends grâce de ce toucher délicat, de cette présence qui me fait l’honneur de se dévoiler à moi.
    Je me sens humain si vivant, si pris par ses émotions hummm c’est énorme comme ressenti.
    C’est là que je comprends mieux que derrière mes turpitudes se trouve un maître Tisserant qui œuvre à un dessein gigantesque qui m’englobe et en même temps, me dépasse totalement…
    Philippe Octavius Pushan

    Billet 241

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  • Conscience
    Je n’arrive pas à concevoir un monde, un univers ou des machines ou des androïdes remplaceraient l’humain…
    C’est quelque chose d’insensé qui relève d’une des plus grandes illusions dans laquelle s’engouffrent nombre de personnes intelligentes et où énormément d’argent y est déversé…
    Comme s‘il fallait un challenge supplémentaire à nos vies déracinées… Une utopie ou une farce comme on veut…
    Mais qui pousse ainsi à notre perdition ? Je me pose la question et n’en attend nulle réponse…
    On est et on reste encore et encore dans le parc d’attraction des illusions…
    C’est l’éternel mirage de l’être assoiffé qui se gave de sable pensant assouvir sa soif…
    Ici cela ressemble plus à une quête névrotique, une recherche du Saint Graal mais sans aucune dimension humaniste dans la recherche…
    Il y a plusieurs façons d’engager une course sur un terrain d’athlétisme, soit on se place à la corde, soit on court sur l’extérieur, mais finalement la position n’est pas cruciale pour des sportifs aguerris ils sauront s’adapter…
    Saurons-nous accepter de laisser notre place à des intelligences artificielles ?...
    Et ou irons-nous ?... Que deviendrons-nous ?...
    Peut-être faut-il à l’humanité encore un peu de temps avant que d’un coup de talon elle ne se réveille et remonte à la surface de sa conscience… Peut-être cela, oui… Peut-être.
    Philippe Octavius Pushan

    Billet 242

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  • Ce soir je vais peut-être aller, me coucher, un peu plus tôt.
    J'ai terminé un tableau et je viens de préparer deux nouvelles toiles.
    J'ai regardé les étoiles, si lointaines, si muettes, si solitaires.
    Ce ciel étoilé n'est pas notre ciel, je me souviens de cette voûte céleste que nous contemplions en un autre temps, mais surtout sous une apparence si différente ma douce aimée.
    Je te revois éclatant de rire à faire des arabesques lumineuses du bout de tes doigts.
    Cela semblait follement t’amuser, je nous regarde aujourd’hui si différents dans nos formes.
    Et je ne doute pas, ne ressens rien d’autre que cette certitude que mon cœur t’ai reconnu au-delà des mots et des formes, au plus loin des époques et des mondes traversés en solitaire.
    Mais maintenant cela n’est plus important, la boucle est bouclée comme on dirait ici.
    Nous préparons notre grand voyage de retour, nous le savons bien au plus profond de nous.
    Que deviendra notre éternel amour ?
    Garderons-nous quoi que nous devenions en nos mémoires, nos baisers et nos élans fusionnels qui ont su traverser des dizaines de milliers d’années ?
    Cela sert-il seulement à quelque chose d’autre qu’à un simple passe-temps pour des Dieux oubliés ?
    Et tous nos amis, frères et sœurs que vont-ils devenir ?
    Qui au sein des galaxies, nous remplacera et portera haut et fort le flambeau du cœur flamboyant ?
    J’écris cela, toutes ces interrogations sans peine, sans peur, sans joie, cela est tout simplement.
    Toutes mes questions ont une seule réponse c’est ce qui m’est comme chuchoté doucement dans mes pensées de l’instant.
    J’entends comme une respiration, un souffle chaud et doux et qui se pose sur moi et m’apaise, ralentissant le flot de mes questionnements.
    Je te vois…
    Philippe Octavius Pushan

    Billet 243

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  • Il se pose, parfois, des pensées aussi légères que les fumeroles d’un bâton d’encens.
    Alors une part de moi suit ces volutes pour un voyage.
    Me voilà à Thèbes, je suis agenouillé sur un sol en terre battue. Il est frais mais par l’ouverture en hauteur je reçois la pleine chaleur écrasante d’un après-midi interminable.
    Je suis comme tenaillé par une soif envahissante, mais je dois continuer ce que j’ai entrepris, que c’est long.
    Ne pas cesser, de quoi s’agit-il donc déjà, ah oui je reproduis des formes, des formes en une couleur proche du magenta je crois, et ce que je recopie je le fais sur du papyrus, vraiment pas très pratique.
    Ces formes je ne les comprends pas, c’est un travail pour le temple je n’ai pas à comprendre le sens de mon travail, mais à le faire et à le faire bien !!!
    Certaines formes sont plus faciles à reproduire celle du rond avec une barre verticale qui descend tout particulièrement, mais d’autres sont très complexes à reproduire…
    Le Soleil décline emportant chaleur et torpeur avec lui et la pénombre rafraichissante envahit ma minuscule pièce, je vais devoir allumer la petite lampe à huile mais je n’ai pas beaucoup d’huile d’avance, je ne pourrais me refaire une réserve de cette huile qu’une fois que le temple m’aura payé pour ce travail.
    Je capte une drôle d’odeur, on dirait de l’encens mais ce n’est pas la résine que je connais, brûlée au temple, cela ressemble à un bâtonnet de bois dont le bout est rougeoyant.
    Je suis revenu de mon voyage du moment, l’encens vient de se terminer, ma tasse de thé est vide.
    Je vais me resservir une tasse de thé fumant, la nuit ne fait que commencer…

    Philippe Octavius Pushan

    Billet 244

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  • On est tous fait  pour être aimé….
    Cette petite phrase tourne encore et encore, et fait des ricochets dans ma tête.
    Elle porte en elle un code vibratoire puissant.
    Les choses les plus simples sont celles que l’on néglige en premier.
    De là d’où nous venons tous c’est la chose la plus simple que nous percevions totalement et pleinement, ici  cela demande un très gros effort que de tenter de rassembler les morceaux.
    Et pourtant cette petite évidence devrait retentir haut et fort en chaque Âme présente, mais alors pourquoi autant d’énergie dépensée dans des trucs qui n’ont pas de sens, qui maintiennent la douleur et le deuil dans le cœur de tant d’humains ?...
    Je ne comprends pas où cette dualité va nous emmener, et jusqu’où cette même dualité sert-elle la vie sur terre.
    Ma petite voix m’envoie l’image d’une personne peinant à gravir un chemin escarpé, et pourtant me souffle ma petite voix cette personne une fois arrivée au sommet, en contemplant son village en contrebas, aura vite oublié la difficulté rencontrée. Cela est dans votre vie que d’oublier, c’est ainsi cela a à voir avec ; appelle cela « le grand dessein de Dieu » ou « le plan de l’Architecte » ou, peu importe, ne l’appelle pas, cela est….Tout simplement….
    Crois-tu que l’océan se pose des questions sur le fait qu’il érode les falaises inexorablement, siècle après siècle ?...
    Alors continue à découvrir jour après jour ce que, cette petite phrase magique t’apporte.
    « On est tous fait pour être aimé », si tu savais sa portée dans l’univers. Oui tu peux la considérer comme un Mantra sacré.
    Pourquoi tes yeux s’embrument-il ?... Ha tu ressens la puissante pulsation qui en émane…
    Le voyage continue mes amis (ies), ce soir ma petite voix m’a rappelé à la puissance de l’amour.
    Je n’en dirais pas plus parce que tout est dans la vibration de cette phrase :

    « On est tous fait pour être aimé ».

    Philippe Octavius Pushan

    Billet 245

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  • Un tourbillon, un tourbillon tourne lentement sur lui-même.
    Il se pare de lumières changeantes, on dirait un arc en ciel aux couleurs pastel.
    Je perçois des formes humaines près de moi qui, sourire aux lèvres, contemplent le phénomène.
    Je me rends compte qu’hormis ce tourbillon multicolore tout mon environnement baigne dans une lumière blanche qui n’éblouit pas, c’est une lumière tamisée mais en même temps aussi puissante que les éclairages à leds.
    Les êtres à mes côtés ne cessent de changer il semble que chaque représentant des ethnies se soit donné rendez-vous autour de ce tourbillon coloré.
    Ils ont tous quelque chose en commun hormis cet éternel état de béatitude tranquille, ils portent des tuniques longues ou des pantalons blancs sans ornement aucun, et leur pieds sont nus.
    Je ferme les yeux un instant pour mieux me concentrer sur mes propres ressentis.
    Il n’y a aucune musique, aucun bruit, tout est désespérément silencieux.
    Je finis par me demander ce que je fais en cet endroit alors que tout autour de moi les visages changent sans arrêt.
    Peut-être que je devrais me rapprocher un peu plus de ce tourbillon continuel….
    Aussitôt je suis comme happé, aspiré et me voilà comme dans un tunnel de métro allant à très grande vitesse, je ne distingue rien d’autre que des flashs lumineux intenses et toujours dans un silence pesant.
    Je ressens que mon déplacement se fait en spirale, cela va très vite et malgré tout je suis encore capable de me remémorer le visage de gens que je connais, je me les remémore avec une rapidité incroyable même des visages de mon enfance me parviennent nettement et instantanément.
    Et cela se produit en multicouches, je me suis amusé à penser à ma douce et tendre amante et son visage ne m’a pas quitté alors que d’autres visages allaient et repartaient tout aussi soudainement.
    Whouaa…. Cela c’est arrêté, enfin le tunnel du métro stroboscopique a disparu et je me retrouve quelque part, flottant dans l’espace comme un cosmonaute, ma forme semble être à peine humaine, plus faite de flashs lumineux comme une irisation. Je me trouve « beau » ou  « belle » je ne sais pas vraiment je n’ai aucun ressenti quand à un sexe définit, je me perçois complet dans cette vision de moi flottant comme une bulle de savon.
    Au loin vient d’apparaitre à mon regard une gigantesque baleine cosmique, que j’aime contempler ces êtres magiques, rien ne semble pouvoir la destabiliser dans son déplacement perpétuel entre les univers, je ne suis même pas sur qu’elle ait perçue ma si petite présence.
    Pour le coup il y a comme des sons qui se propagent autour d’elle, on dirait une mélopée comme une berceuse.
    Ma petite voix fait irruption doucement et me chuchote : « il te faut rentrer »…
    Mon téléphone bip coup sur coup trois fois m’avertissant que je reçois des sms…
    Un Mantra tourne depuis plus d’une heure…
    Je suis revenu, ma douce et tendre m’envoie des messages bon allez, je lui réponds puis ensuite ma peinture m’appelle…
    Philippe Octavius Pushan

    Billet 246

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  • « Fais-moi confiance »
    Encore cette petite voix qui profite de mon attention dirigée sur un film pour me chuchoter cela : « Fais-moi confiance».
    Comme si je pouvais faire autrement, et pourquoi ce moment précis et pas un autre, je ne sais pas lors d’une méditation par exemple… Ce serait le moment parfait me semble t-il ?...
    « Non » voici sa réponse, même pas une phrase explicative, juste ce « non ».
    Mais je dois avouer qu’il y a une vibration énergétique qui accompagne en ressentis et en images ce « non » catégorique.
    D’abord c’est comme un léger amusement qui émerge de ce « non », associé à l’image de sourires variés et très nombreux et surtout, comme englobant le tout, il y a ce puissant sentiment d’amour qui ne me laisse pas seul mais m’accompagne dans ce que ce « non » peut générer de troublant en moi.
    La petite voix continue ainsi : « maintenant que j’ai obtenu ton attention, je tiens à te rappeler qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais moments pour être à ta propre écoute. Chaque instant de ta vie est un instantané de tes expériences, par moment cela peut sembler vouloir te dépasser, te troubler et te donner l’impression que tu vas perdre pied, alors voilà le pourquoi de ma recommandation première :
    « Fais moi confiance ».
    « Tu peux continuer à me décrire comme étant ta petite voix ou ton ange gardien, ou ton Moi divin ou toi dans un espace-temps différent pourquoi pas si cela te convient. Je suis tout cela pour toi, rien que pour toi. En me faisant confiance c’est à toi que tu te fais confiance, ainsi tu peux confronter tes expériences de vie avec celles d’autres sans craindre de te perdre dans des événements qui ne seraient que de simples reflets de ta vie.
    Philippe Octavius Pushan

    Billet 247

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  • Je me sens vidé, pas épuisé mais vidé de toute mémoire.
    Plus je pense élargir mon champ de compréhension du monde dans lequel je vis, moins je me souviens de tout ce que j’ai appris depuis les bancs de l’école.
    Il me reste pas mal d’automatismes pour donner le change à mon environnement.
    Je paye tous mes achats, règle mes factures, sans oublier de mettre de l’essence dans la voiture.
    Enfin cela peut prêter à sourire je le comprendrais, mais c’est aussi ma réalité, le monde ne change peut-être pas mais moi, et bien je dirais que je subis un changement.
    Je n’en suis aucunement la victime, une part de moi se sait être l’instigateur de ce changement, mais alors pourquoi ce sentiment de vide en moi ?
    Je crois comprendre qu’il y a une énorme différence entre le fait d’avoir accumulé du savoir dans plein de domaines afin d’avoir des réponses le moment venu et le choix de renoncer à y chercher la bonne réponse qu’exige la situation, mais se mettre à l’écoute de son environnement et simplement attendre la réponse ou pour le moins le signe qui fera que nos rouages cérébraux sauront sûrement élaborer la réponse juste.
    Il y a en moi comme un raz de marée qui me nourrit et comble mes attentes. De fait je n’ai pas véritablement d’attentes, je ressens plus comme un état de plénitude que je serais bien en peine de décrire. Mais je peux essayer cela, au travers d’images.
    Imaginez que vous puissiez faire apparaitre des papillons, juste comme cela, sans effort parce que vous y pensez simplement.
    Puis l’instant d’après vous voilà survolant des cimes enneigées sans en ressentir autre chose qu’un sentiment de joie intense.
    Vous faites pleinement partie prenante de ce paysage idyllique il n’y a aucune dissociation possible de votre être, vous pouvez être tour à tour ce vent glacial qui fouette les roches acérées des crêtes et l’instant suivant devenir ce simple flocon de neige léger et si éphémère.
    Ce raz de marée se positionne à côté de mon fonctionnement d’humain il ne l’occulte pas, lui laisse pleinement sa place c’est juste les limites de mon cerveau dans sa capacité à traduire ou retranscrire ce qui se passe qui fixe comme des limites au champ de mes expériences… Au champ des possibles…
    Philippe Octavius Pushan

    Billet 248

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