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Billet 238
J’ai vogué sur des mers déchainées,
J’ai humé des vents délirants,
Me suis ensanglanté les mains à des amarres rugueuses,
Me suis comme noyé dans les larmes de mon désespoir,
Tout cela et bien plus encore au long cours de ma vie d’errant,
Toute cette recherche d’un mieux-être qui jamais ne m’est parvenu…
Et quand lassé, et lâché par tous je cessais cette course à l’amour,
Et quand épuisé je voulu fermer les yeux une fois pour toute,
Alors tu m’es apparue comme dans un rêve d’ivrogne,
Alors sans plus qu'un simple sourire, je me suis abandonné à tes mains parfumées…
Philippe Octavius Pushan
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